Sheila en concert à Saint-Martin-Boulogne le 13 juillet 2008 : article.

Sheila a mis le feu à Giraux-Sannier

La Voix du Nord n°19947 du jeudi 17 juillet 2008

À l'occasion de la Fête nationale, la commission des fêtes de la commune a invité les habitants à un spectacle dont Sheila était la vedette à la salle des sports Giraux-Sannier.

Devant 1500 spectateurs, les artistes ont offert un superbe spectacle. Il faut saluer les prouesses des services techniques de la ville qui ont conçu la structure digne d'une salle de spectacle.

La première partie a été animée par Lémito, groupe local de chanson française, qui est en train de gravir à grands pas les marches du succès. Le groupe est assis sur une solide base musicale qui sert à merveille le chanteur, l'artiste entrant en force dans le répertoire national et dans les compositions de l'ensemble.

Qui aurait pensé à l'été 1963, où tous les collégiens chantaient L'école est finie, qu'ils se retrouveraient 45 ans plus tard en train d'acclamer l'égérie de leur jeunesse ?

Des cars de fans !

Sheila l'a fait et l'a bien fait. Des cars de fans venus parfois de très loin se sont pressés dans le public intergénérationnel tout acquis à la cause de l'artiste.

Sheila est apparue telle qu'on voulait la voir. Authentique, l'icône éternelle a offert un spectacle exceptionnel. « Vous les copains, je ne vous oublierai jamais » en entrée a fait jaillir le bonheur des jeunes et surtout des moins jeunes. Un enthousiasme débordant, une voix claire et posée, sans parler des chorégraphies ont enflammé la salle. « La prêtresse du disco » n'a pas pris une ride et sa présence scénique est époustouflante. Le travail en amont des choristes et danseurs est également à relever. Sheila a interprété des medleys de ses anciens tubes repris en choeurs par la salle emportée dans l'allégresse lors de Spacer, tube devenu planétaire. La divine Sheila est une professionnelle au grand coeur elle l'a démontrée une fois encore. Le superbe feu d'artifice qui a terminé la soirée peut lui être dédié. Chapeau bas, Annie Chancel !