Brigitte Bardot refusée au Salon du cheval.
Brigitte Bardot refusée au Salon du cheval.
par Charles Troivaux
La Fondation Brigitte Bardot a renoncé à participer au Salon du cheval de Paris qui commence demain, samedi.
Les organisateurs craignent que la campagne contre la consommation de viande de cheval de la F.B.B. ne gêne les exposants.
De son côté, la directrice général de la F.B.B. a exprimé sa surprise face à "cette volonté de museler l'action".
D'autant plus que la Fondation était présente lors des éditions de 1999, 2000 et 2002 du Salon du cheval.
Pour information, la "campagne contre l'hippophagie" est parrainée par l'actrice Mathilde Seigner.
Salon du Cheval : Brigitte Bardot privée de stand anti-viande chevaline
Le Salon du Cheval de Paris, qui est ouvert jusqu'au 9 décembre à Paris, se tient sans stand dédié à la Fondation Brigitte Bardot contrairement à trois autres éditions. Les organisateurs du salon estiment que l'action anti-"hippophagie", au nom de la défense des animaux, est susceptible de "déstabiliser" certains exposants. Atteinte à la liberté d'expression, répond la Fondation Bardot.
L'hippophagie ou la consommation de viande de cheval : c'est un des combats de la Fondation Brigitte Bardot qui mène une campagne sur le sujet avec pour marraine la comédienne Mathilde Seigner. Cette association de défense des animaux avait prévu de tenir un stand d'information à l'occasion du Salon du Cheval qui a lieu jusqu'au 9 décembre porte de Versailles à Paris. Le 23 novembre dernier, les organisateurs de ce rendez-vous ont informé les dirigeants de la Fondation Bardot que leur autorisation de dresser un stand, déjà accordée en 1999, 2000 et 2002, n'était plus valable.
Motif de cette décision : "le Salon du Cheval ne doit pas être le théâtre d'affrontements, ni une tribune de revendications" affirment ses organisateurs qui craignent que les actions de la Fondation Bardot ne "déstabilisent" certains exposants. "Ce n'est pas un lieu pour développer un point de vue sur l'hippophagie", expliquent les organisateurs, affirmant avoir demandé par ailleurs aux éleveurs de ne pas mettre de leur côté "l'accent sur l'hippophagie".
La Fondation Bardot dénonce elle une atteinte à sa "liberté d'expression" et à son "devoir d'information". L'association a déposé en ce sens un recours en référé auprès du tribunal de grande instance de Paris. Mais le juge n'a pas statué dans l'urgence, renvoyant l'examen sur le fond de l'affaire à une date ultérieure, après la fermeture des portes du Salon du Cheval.
Brigitte Bardot, sa fondation censurée !
La Fondation Brigitte Bardot a dénoncé son "exclusion" du Salon du cheval de Paris affirmant ne pas avoir obtenu de stand d’exposant et s’estimant "privée de sa liberté d’expression".
Le 23 novembre, le Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca), organisateurs du Salon, a informé la Fondation "qu’elle n’était pas la bienvenue", a affirmé celle-ci dans un communiqué. "Cette exclusion n’est ni plus ni moins qu’une réelle atteinte à notre liberté d’expression et à notre devoir d’information", a ajouté la Fondation, en soulignant avoir lancé depuis plusieurs mois une campagne d’informations "contre l’hippophagie" ou consommation de viande chevaline.
La Fondation Brigitte Bardot interdite de Salon du cheval.
La Fondation Brigitte Bardot (FBB) a annoncé vendredi avoir dû renoncer à participer au Salon du cheval de Paris qui commence samedi, l'organisme propriétaire du Salon craignant que sa campagne contre la consommation de viande de cheval n'indispose des exposants.
"Après trois participations sans heurt au Salon du cheval en 1999, 2000 et 2002, nous avons été très surpris de cette volonté de museler notre action", a déclaré vendredi soir à l'Associated Press Ghyslaine Calmels-Bock, directrice générale de la FBB. La "campagne contre l'hippophagie" est parrainée par la comédienne Mathilde Seigner.
En dépit d'un contrat de participation en bonne et due forme pour un stand de 40 mètres carrés, signé le 16 novembre avec Comexpo, l'exploitant du salon, la FBB a reçu dix jours plus tard un courrier du Centre national des expositions & concours agricoles (CENECA), propriétaire du même salon, dans lequel la fondation apprenait qu'elle n'était plus la bienvenue pour la manifestation, qui se déroule jusqu'au 9 décembre au parc des expositions de la porte de Versailles.
"Nous apprenons que la FBB à l'intention de mener des actions visant à déstabiliser certains de nos exposants", écrit Christian Patria, président du CENECA, dans un courrier daté du 23 novembre que l'AP a pu lire. Le signataire estime qu'il incombe aux organisateurs "d'assurer la tranquillité de tous, et surtout de permettre à chacun de présenter ses produits sans faire de discours critiques ou polémiques, ni de propagande". "De ce fait, le CENECA (...) se voit dans l'obligation de refuser votre participation au Salon 2007, celui-ci n'ayant pas pour finalité d'être un lieu de prosélytisme d'un exposant ou d'un autre", écrit M. Patria.
La Fondation a déposé un référé d'heure à heure (procédure très rapide) mardi auprès du tribunal de Grande instance de Paris mais dans l'ordonnance rendue vendredi soir, le juge des référés n'a pas statué et a renvoyé l'affaire sur le fond à une date ultérieure.
"Cela signifie en substance que je peux parler de mes combats contre l'hippophagie mais que je ne peux le faire au Salon du cheval", a déclaré à l'AP Me Kelidjian, avocat de la FBB. Il dénonce un véritable "bâillonnement et une atteinte à la liberté d'expression" de la fondation. AP
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