Alizée : «La sensualité, ça ne se calcule pas».
PARIS. La chanteuse corse a travaillé avec son mari, Jérémy Chatelain, pour son nouvel album («Psychédélices»), qui sort le 3 décembre.
– Alizée, pour ce nouvel album, vous travaillez avec votre mari, Jérémy Chatelain. Met-il sa carrière entre parenthèses pour vous?
– Il faudrait le lui demander. Cela dit, je crois qu’il préfère produire pour les autres. En ce moment, il fait beaucoup de musique. Il essaie de satisfaire les nombreuses demandes qu’il a reçues. Pour mon album, il m’a beaucoup aidée à amener le projet où je voulais qu’il aille.
– Un duo entre vous deux est-il possible?
– Ce n’est pas du tout prévu.
– Ce serait marrant, non?
– Justement, on n’aurait pas envie de faire rire les gens!
– Votre fille, Anny-Lee, a 2 ans et demi. Que pense-t-elle de la musique de sa maman?
– C’est difficile de lui demander un avis. Elle sait que sa maman chante, et elle écoute ce que nous écoutons à la maison. J’ai remarqué qu’elle s’y retrouve quand ça groove un peu.
– Qu’écoutez-vous?
– Un max de choses différentes. Gorillaz, Gwen Stefani, The Killers, Daft Punk… Et, bien sûr, je suis une fan fidèle de Madonna.
– Que vous a apporté la maternité?
– Que du bonheur. C’est un paquet de responsabilités, mais en même temps un enfant vous aide à relativiser. Moi, cela m’a aidée à prendre la vie toujours du bon côté.
– Mylène Farmer, avec qui vous avez collaboré à vos débuts, vous a-t-elle donné son avis sur ce nouveau CD?
– Elle a reçu l’album, oui. Quant à sa réaction, je la garderai pour moi.
– Pourquoi avez-vous décidé de ne plus collaborer avec elle et Laurent Boutonnat?
– A la fin de ma tournée, en 2004, j’ai beaucoup réfléchi. J’avais envie de découvrir de nouveaux horizons. Mes anciens producteurs l’ont bien compris. J’avais 20 ans et un besoin de voir de nouvelles choses. En même temps, je ne renie rien de mon passé. Avec mes anciens producteurs, j’ai été à la bonne école. Je me suis imprégnée de leur univers et, pour ce nouvel album, je me suis inspirée de ce que j’ai appris.
– Dans le clip «Mademoiselle Juliette», il y a une forme de sensualité saphique. Vous la revendiquez?
– La sensualité, c’est le genre de choses qu’on ne calcule pas trop. Pour cet album, ce n’était pas le mot d’ordre, en tout cas. Maintenant, à chacun de trouver son histoire. On avait envie de regarder l’idylle entre Roméo et Juliette sous un angle différent. Dans notre concept, Juliette n’a plus trop envie de s’occuper de son Roméo et préfère s’éclater avec ses copines. Cette chanson, c’est une invitation à la fête.
– Qu’avez-vous pensé de la reprise de «Moi Lolita» par Julien Doré?
– Je me suis dit qu’il devait beaucoup écouter Alain Bashung. Cela dit, c’est facile de reprendre des tubes. Il faut que ce jeune homme fasse ses preuves, maintenant.
Pascal Pellegrino
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